Merci à SED'IN FRANCE pour cet article qui répond à une de nos préoccupations !
“Manifestations ophtalmologiques des syndromes d’Ehlers–Danlos"
Perez-Roustit S, Nguyen DT, Xerri O, Robert MP, De Vergnes N, Mincheva Z, Benistan K, Bremond-Gignac D.
Des signes ophtalmologiques étaient retrouvés chez 19 patients (90,5 %).
Les signes ophtalmologiques les plus fréquemment retrouvés étaient :
- des troubles oculomoteurs présents chez 15 patients (71,4 %) dont 13 avaient une insuffisance de convergence,
- des taches ardoisées sclérales retrouvées chez 8 patients (38 %)
- et un syndrome sec retrouvé chez 7 patients (33 %, dont 2 patients avec un Break-up time diminué<10 secondes et 5 avec un Short Break-up time<5 secondes).
- La pachymétrie moyenne était de 539,25μm (365–612).
- Un patient présentait un kératoglobe bilatéral (4,8 %).
- La myopie forte était retrouvée chez 2 patients (9,5 %) et associée à la présence de déchirure rétinienne chez un patient (4,8 %).
- Aucun patient ne présentait de stries angioïdes à l’examen du fond d’œil.
Les patients de notre cohorte présentaient très fréquemment des atteintes ophtalmologiques.
- Le principal signe ophtalmologique était l’insuffisance de convergence, justifiant la réalisation d’un bilan orthoptique chez les patients atteints de syndrome d’Ehlers–Danlos.
- Un syndrome sec par instabilité du film lacrymal, symptomatique, était fréquemment retrouvé alors que les patients suivis étaient jeunes.
- On retrouvait également des taches ardoisées conjonctivales chez 38 % des patients.
- Deux cas de myopie forte
- et un cas de kératoglobe bilatéral ont été rapportés dans notre cohorte.